Thérèse-Adloff

Portrait de Thérèse Adloff, femme de la Résistance

Thérèse Adloff, née Thérèse Maria Chaudron le 10 novembre 1904 à Badonviller (Meurthe-et Moselle) et morte le 4 décembre 2005 à Oberhausbergen (Bas-Rhin). Thérèse et son mari mènent une vie tranquille : elle embouteille de la bière à la brasserie de Champigneulles et lui, fait commerce de charbon. Mais dès juin 1940, leur vie bascule. Le 28 juin 1940, Thérèse Adloff entre en Résistance en faisant évader deux prisonniers de guerre français. Son mari dispose d’une autorisation permanente pour circuler avec son camion pour livrer charbon et boissons, mettant ainsi sur pied un réseau d’évasion entièrement opérationnel à l’été 1940. Le 25 août 1942, Thérèse Adloff est arrêtée par la Gestapo.
Elle est classée Nacht und Nebel, sa famille n’aura plus de nouvelles pendant trois ans. Durant ses 3 ans, elle est soumise à diverses tortures, transférée de prisons en prisons et de camps en camps, jusqu’à son évacuation de Mauthausen par la Croix Rouge le 2 avril 1945. Après guerre, elle est élue au conseil municipal de Badonviller, de 1945 à 1971.
Elle est officier de la Légion d’honneur, décorée de la Médaille militaire, de la Médaille de la Résistance française et de la Croix de guerre 1939-1945.