Rachel-Cheigam-Grunstein

Portrait de Rachel Cheigam-Grunstein, femme de la Résistance

Rachel Grunstein, née Cheigam le 24 janvier 1917 à Petrograd et morte le 23 mars 2018 à Garches, est une résistante française.

Sa famille fuit la Révolution de 1917 : en Lituanie, puis à Berlin, à Anvers, et s’établit enfin à Paris en 1924.
Rachel est journaliste sportive, couvrant notamment les sports féminins et la boxe pour L’Auto (ancêtre de @lequipe) et Le Petit Parisien !
Dès le début de la guerre elle alerte des dangers du nazisme, et s’exprime avec véhémence contre le régime de Vichy. Sauvée de la rafle du Vel d’Hiv, elle prend le nom d’Aline Vannier. Elle rejoint le mouvement Combat puis l’Armée juive, bientôt renommée Organisation Juive de Combat. Elle fournit notamment de faux papiers aux Juifs.
Après l’invasion de la zone Sud elle est à Nice, secrétaire de Roger Foucher-Créneau, journaliste antinazi qui avait été à « Notre Temps » « Paris-Midi » et « l’Intransigeant ». En novembre 1943, elle intègre avec sa sœur Nelly une équipe niçoise des corps francs de l’Armée juive.
Elle participera à de nombreux combats, dont la Libération de Paris.
Après la guerre, elle reprend son métier de journaliste et travaille avec différentes organisations sionistes, afin de faciliter l’immigration juive en Palestine mandataire.
Elle est médaillée de la Résistance et nommée Chevalier de la Légion d’honneur le 30 juin 1988, puis Officier le 13 juillet 2000. Le 13 février 2017, elle est honorée du titre de « sauveteur de juifs » au @memorialshoahofficiel par le B’nai Brith France.
Elle meurt à l’âge de 101 ans, à Garches, en 2018.