Jacqueline-Bévérina-Héreil

Portrait de Jacqueline Bévérina-Héreil, femme de la Résistance

Jacqueline Bévérina-Héreil,
4 avril 1913 – 5 avril 1998.

On sait peu de choses de Jacqueline Bévérina-Héreil (du moins selon les recherches qui furent aussi longues et sérieuses que peuvent l’être des recherches de non-historien.ne), il n’y a d’ailleurs d’elle qu’une seule photo que j’ai pu trouvé, et d’une qualité qui ne me permettait pas d’en faire son portrait.
Elle s’engage dès juillet 1940 dans la Résistance, sous le nom de Myrtille, au sein du réseau de renseignement Turma-Vengeance (créé en janvier 1941). Il s’agit d’un des plus grand réseau de la Zone Occupée, et avait pour particularité d’être apolitique. Comme beaucoup d’autres membres de Vengeance, elle sera arrêtée et déportée, dans son cas à Ravensbrück en janvier 1944. Elle en sera évacuée par la Croix rouge en avril 1945.
Après guerre elle fonde un centre pour enfant infirme, à Brest, ainsi que le premier hôtel maternel.