Andrée-De-Jongh

Portrait d'Andrée De Jongh, femme de la Résistance

Andrée De Jongh née le 30 novembre 1916 à Schaerbeek (Belgique). Elle est dessinatrice publicitaire, mais dispose également d’une formation d’ambulancière.
Lors de l’invasion nazie de la Belgique, elle travaille pour la Croix-Rouge et s’investit très rapidement dans la Résistance. Elle fonde un réseau d’évasion vers l’Espagne et Gibraltar dès juillet 1941. De 1941 à la Libération, la filière permet de faire évader (ou de cacher après le débarquement) plus de 600 volontaires de guerre, résistants brûlés et soldats alliés, dont 288 aviateurs rapatriés et 250 autres cachés après le débarquement. Elle sera dénoncée et capturée le 15 janvier 1943. Emprisonnée à Bayonne, puis elle est transférée de prison en prison jusqu’à Ravensbrück et Mauthausen où elle sera libérée par la Croix-Rouge le 22 avril 1945. Elle sera largement décorée et reconnue pour son engagement, autant en Belgique qu’en France (Officière de l’ordre de Léopold, titulaire de la Croix de guerre belge 1940-1945, médaillée de la résistance armée 1940-1945, médaillée commémorative de la guerre 1940-1945, titulaire de la Croix des prisonniers politiques 1940-1945, chevalière de la Légion d’honneur, médaillée de la Résistance française, titulaire de la Médaille britannique de George et de la Médaille états-unienne de la Liberté ; elle est également lieutenant-colonel des renseignements et anoblie Comtesse par le roi Baudouin en 1985). Après guerre elle devient infirmière et part en mission en Afrique Sub-saharienne : Congo belge, Cameroun, Éthiopie et Sénégal. Elle rentre en Belgique en 1981, et meurt en 2007.